désinsectisation

stop nuisibles 57

Les puces :

Longueur des adultes : 1 à 8 mm ; couleur brunâtre ; corps comprimé latéralement (profil aérodynamique) et recouvert de poils hérissés vers l’arrière ; réduction ou absence des yeux ; pièces buccales servant à piquer ; pas d’ailes, bien que des bourgeons d’ailes transitoires puissent apparaître chez les larves de certaines espèces ; pattes musclées, avec des membres postérieurs adaptés au saut ; Métamorphose complète, avec des stades à l’état d’œuf, de larve, de nymphe et d’adulte.

Des insecticides peuvent être utilisés dans le traitement des locaux infestés et dans leur protection contre une nouvelle infestation. De plus, les hôtes peuvent être traités, directement ou par l’emploi d’un anti rongeur.

Traitement des hôtes : Des insecticides, spécialement formulés et reconnus pour une utilisation sur les hôtes, sont à votre disposition. Seuls ces produits doivent être appliqués sur les animaux et les instructions du fabricant doivent être scrupuleusement suivies.

Antirongeur : Lorsque des rats et des souris ont été identifiés comme hôtes primaires dans les infestations de puces, un antirongeur peut être utilisé pour limiter leur nombre et contrôler indirectement les puces.

Fourmis noires :

Antennes coudées ; pièces buccales (mandibules) broyeuses ; si elles sont présentes, deux paires d’ailes membraneuses, les ailes antérieures et postérieures étant solidaires ; abdomen étroit à la base, formant un pédoncule qui porte des nœuds caractéristiques ou écailles ; métamorphose complète, avec une apparence différente des stades à l’état d’œuf, de larve, de nymphe et d’adulte ; fait partie d’un système social complexe.

Hygiène / Gestion : Bien que fréquemment inaccessibles et difficiles à détruire, les fourmilières doivent être éradiquées si l’on veut contrôler efficacement les infestations.
Les nids des fourmis noires peuvent être localisés en suivant leurs pistes. Les sources potentielles de nourriture doivent être identifiées et protégées de leurs attaques.

Contrôle par insecticide : Des traitements par insecticide doivent être appliqués dans la fourmilière et aux alentours, en s’assurant qu’un film résiduel du produit est maintenu au niveau des points stratégiques,
par exemple les points d’entrée dans les bâtiments, les fenêtres, les ventilateurs, les conduits et la tuyauterie. Les jonctions sol/mur, les pistes des fourmis et tous les autres refuges doivent être traités,
en utilisant la préparation d’après les instructions données sur l’étiquette. Une attention particulière doit être portée aux petites fissures sans importance qui peuvent néanmoins constituer des points stratégiques pour l’entrée des fourmis. Des appâts insecticides peuvent également être utilisés autour des points d’entrée.

Blattes :

Généralement deux paires d’ailes, bien que celles-ci puissent être réduites ou même absentes ; les ailes antérieures sont dotées de nervures bien développées et tendent à se durcir ;
elles se recouvrent partiellement le long de la ligne dorsale centrale ; des ailes postérieures membraneuses sont repliées en dessous des ailes antérieures ; longues antennes semblables à des fouets,
constituées de nombreux articles ; omnivore- pièces buccales broyeuses – ; Tarse à cinq articles ; métamorphose incomplète, avec des stades à l’état d’œuf et de nymphe.

Hygiène / Gestion : Un haut niveau d’hygiène est important dans le contrôle des blattes, ce qui implique les composantes suivantes :

  • Empêcher l’accès à la nourriture et à l’eau. Cela augmente l’activité des blattes et leur impose un mouvement dirigé, améliorant les chances de contact entre les insectes et les insecticides ;
  • Empêcher l’accès aux refuges dans les bâtiments ou les équipements qui pourraient fournir des cachettes, un moyen d’accès et de propagation, ainsi que des sites de reproduction ;
  • Faciliter le nettoyage : les bâtiments et les équipements devront être conçus pour minimiser l’accumulation de débris et rendre le nettoyage plus facile ;
  • Surveiller les matières entrantes y compris les emballages et le linge ;
  • Contrôler l’environnement, comme la ventilation qui accélère la déshydratation des insectes et interfère avec le fonctionnement des chimiorécepteurs situés au niveau des antennes.


Contrôle par insecticide

Pulvérisateurs de surface : L’efficacité d’un traitement dépend de la sélection et de l’application minutieuse d’un insecticide adapté.
De nombreux insectes et sacs à œufs sont bien cachés ; par conséquent, l’insecticide doit être appliqué dans ces refuges et aux alentours pendant toute la période de développement des espèces concernées. Pour contrôler l’infestation, l’insecticide devrait, dans l’idéal, persister jusqu’à l’éclosion de tous les sacs à œufs, mais la poursuite de l’arrivée des blattes peut nécessiter des traitements de routine.

Pulvérisateurs spatiaux : Des traitements réguliers sont nécessaires, par exemple à des intervalles d’une semaine, jusqu’à ce que l’infestation soit ramenée sous contrôle. Par la suite, des traitements de maintenance, moins fréquents, devraient maintenir la population des insectes à un niveau acceptable. Au début, une mortalité importante frappera les adultes et les nymphes, avec comme résultat l’apparition de temps en temps de jeunes nymphes uniquement. La technique est particulièrement profitable si on utilise des insecticides à base de pyréthroïde pour faire sortir les blattes de leur refuge et des dépôts d’insecticide au sol.

Appâts d’insecticide : Les appâts offrent l’avantage d’une mise en place contrôlée d’insecticides formulés sur des zones de nourriture attractives. Une fois cette nourriture placée dans les zones infestées par des blattes, les insectes se nourrissent sur les appâts en y ramassant une dose létale d’insecticide. Les appâts permettent un contrôle continu des blattes sur de longues périodes. Ils peuvent être intégrés aux traitements par pulvérisation de surface ou par pulvérisation spatiale.